Jusqu'où peut-on aller avec un simple cliché? How far can you go with a simple photo shot?

 

(Art Photographique d' Interférences). 

 

Du questionnement

 à la démarche

(technique et artistique).

 

L'ENVIE D'ALLER PLUS LOIN, D'ALLER AILLEURS,

de voyager

“DE LA RÉALITÉ À L'IMAGINAIRE”.

(Art Photographique d' Interférences).

      Jusqu'où peut-on aller avec un simple cliché ? Est-il encore possible d’obtenir des esthétiques d’images inédites sans devoir recourir aux effets spéciaux informatiques de la post-production? Peut-on encore innover en photographie avec ce que tout photographe a déjà chez lui, simplement un appareil photo ordinaire, un peu de lumière, et tout ce qui peut être récupéré jusque dans les poubelles? 

 

(Art Photographique d' Interférences).

       Enfin, que peut-on faire de tout ce questionnement, pour aboutir à des outils conceptuels et matériels qui soient, avant toute autre chose, au service de l'expression artistique, de l’esthétique et de l'émerveillement?

 

 

DU RÊVE AU TRAIT,

ET

DU TRAIT AU RÊVE.

 

 

       C'est à cela que ma recherche artistique (et technique) s’efforce d'apporter quelques éléments de réponse, par écrit,  plus précisément par l’utilisation d'une écriture personnalisée, pour essayer de mettre le rêve par écrit dans l'image,  et raconter des histoires avec des clichés composés d’un mélange de traits de lumière, de différents types. 

 

(Photographie de rivière). 

        Des traits qui s’utilisent, les uns et les autres, d’une façon fondamentalement différente, à commencer par celui qui est connu de tous, et depuis toujours en photographie (la trainée de lumière du “light painting”), pour ensuite le faire coexister avec d’autres types de traits, jusqu’à celui de la frange d’interférences des ondes lumineuses (photo ci-dessous),  qui a donné naissance à "L'Art Photographique d'Interférences"en 2016. 

 

(Art Photographique d' Interférences).

       Autant de traits qui permettent de faire une synthèse d'image, via l’objectif de l’appareil photo, jusqu'à faire apparaître le rêve et la magie dans la prise de vue.

 

NUMÉRIQUE ET ARGENTIQUE

 

 

      Pour réaliser de tels clichés, peu importe alors le support, qu'il s’agisse d’un capteur numérique ou d’une pellicule argentique, puisqu'ici, c'est bien d’un retour aux sources dont il s’agit, avec une lumière qui produit non seulement l’image, mais aussi ses propres effets spéciaux, en direct. 

 

(Photographie de rivière). 

        Si je travaille, effectivement , avec la technologie numérique, ce n'est que pour son incomparable confort d’utilisation, autant pour le travail créatif et artistique, que pour l’expérimentation et la recherche technique. 

 

(Gouttes d'eau et  interférences).

 

 BIENVENUE AUX PIONNIERS

 

 

INNOVANTE ET MÉTISSÉE. 

      Aussi, ce que vous découvrez ici n’est que photographie à part entière. Une photographie différente, sans frontières, qui tend la main à toutes les disciplines qui veulent bien dialoguer avec l'art de la prise de vue.

 

(Art Photographique d' Interférences).

        Aujourd'hui, tout n'est que du grand bonheur, notamment  grâce à vous et à votre soutien actif, grâce à votre implication dans un bouche à oreille grandissant, mais aussi grâce au soutien et à la reconnaissance de prestigieuses institutions des Arts et des Sciences, en France et en Italie. Quant à la suite de l'aventure, elle est aussi débordante de projets, puisque déjà attendue outre atlantique…

 

 

VOUS.

 

 

(Art Photographique d' Interférences).

        Alors, bienvenue  aux pionniers que vous êtes à présent, en mettant à votre tour un pied dans “ces territoires de lumière encore vierges”, dans cet univers qu'il nous reste à explorer ensemble, au fil des années à venir.  

Bien à vous,

Christian Fleitz

 

 

 LES TECHNIQUES

ET LEURS

CONCEPTS

 

 

LE PRIVILÈGE DE L’IGNORANCE.

        N'ayant aucune formation artistique, ni photographique, et après un long parcours technique dans l'industrie, j'ai bénéficié du grand privilège de l’ignorance. L'écrivain, Monsieur Marc Twain, disait “Ils ignoraient que c'était impossible, alors ils l'ont fait”. 

 

(Gouttes d'eau et  interférences).

       Et c'est aussi, à n’en pas douter, ce qui me permet aujourd'hui d'aboutir à des images différentes, en ayant pu apprendre et avancer, au fil de ma sensibilité, de ma curiosité, avec un regard neuf et candide, loin de tout dogme,  et de toute conformité, généralement synonyme de réflexe d'autocensure.  

 

(Art Photographique d' Interférences).

    Aussi, jour après jour, par la redécouverte des choses les plus simples, je développe la particularité d'être un “photon-graffeur”. Un “photographe du trait” qui a évolué avec une conception de la prise de vue très colorée,  souvent proche de l'esprit du street art. 

 

 

LA PHOTOGRAPHIE 

DU 

"PHOTON-GRAFFEUR"

 

 

     Alors, je fais des graffitis sur la surface photosensible de mon appareil photo. Des graffitis composés de traits de lumière qui font croire à un travail qui aurait pu être fait par une main humaine.

 

(Photographie de rivière). 

 

DU RÊVE À LA MAGIE,

DE LA MAGIE À L'INNOVATION. 

 

 

      Mais d'ordinaire, le graffeur tient une bombe de peinture dans sa main, et pas un appareil photo. Il faut alors  recourir à “une recherche de compatibilité entre les outils différents pour un résultat comparable”. Nécessairement il faut innover. Souvent, à l'origine d'un concept innovant, il y a une part d'utopie et de rêve, que seule la magie semble pouvoir rendre possible. Or, ce qui est impossible dans une discipline, peut parfois être seulement une magie désuète, qui n'est plus qu'une banalité d'aujourd'hui, dans une autre discipline. Ce constat nous invite alors à tenter de réaliser “un transfert de magie”, “un transfert de compétences” d'une discipline à une autre.

 

(Art Photographique d' Interférences).

        Quand on y parvient, même partiellement, la banalité, ou la “magie ordinaire” d'une discipline, devient alors une magie extraordinaire dans la discipline où on ne l'attendait pas. C’est globalement ce que je m’efforce de faire pour “prendre en photo l’imaginaire”.

 

 

LA MAGIE DU TRAIT

 

 

(Gouttes d'eau et  interférences).

        Et pas de magie sans baguette magique. Une baguette est plutôt droite. Elle a, elle-même, la forme d'un trait. Hasard? Parce que le trait, a lui aussi un pouvoir magique, celui qui permet de faire apparaître ce qui n'existe pas dans une image, notamment par le dessin. Car le dessin est déjà une forme de synthèse d'image. Le défi pour le photographe consiste alors à faire une synthèse par le trait mais, nécessairement, par une toute autre façon de dessiner, sur son capteur numérique, ou sur sa pellicule argentique.  

 

DES TRAITS…SI DIFFÉRENTS!

 

(Art Photographique d' Interférences).

         Pour obtenir un résultat qui sorte visuellement des sentiers battus, et jusqu'à un réalisme parfois étonnant, il devient alors nécessaire de parvenir à enrichir sa palette graphique, avec des traits inhabituels, et novateurs, capables d'apparaitre et de s'organiser en une image “ qui fonctionne” sans faire intervenir la main humaine, du moins pour ce qui concerne le tracé du trait en lui-même. 

 

(Art Photographique d' Interférences et rivière en bas à gauche).

 

LES PHÉNOMÈNES VIBRATOIRES 

 POUR ÉVOQUER

 LE TRAVAIL DE LA MAIN 

 

voici "une licorne de rivière", née de phénomènes  vibratoires.

(Photographie de rivière).  

         C'est à ce stade que les notions de sciences interviennent avec l’utilisation des phénomènes vibratoires, pour remplacer et imiter, autant que possible, le geste du peintre ou du dessinateur.

         Mon travail sur la maîtrise du trait repose alors sur deux piliers, deux approches fondatrices, très différentes dans leur aspect technique, mais très proches sur le plan conceptuel, dans leur rapport à la vibration.

        Dans un cas, il s'agit de travailler avec les vibrations de l'eau de la rivière, et dans un autre cas, il s'agit d'utiliser les vibrations de la lumière d'une façon très particulière, pour obtenir des interférences.

 

(Art Photographique d' Interférences).

 

SYNTHÉTISER L’IMAGINAIRE

UNE PHOTOGRAPHIE PAR LE TRAIT DE LUMIÈRE 

QUI REPOSE SUR DEUX PILIERS FONDATEURS.

 

Le premier pilier de cette photographie, travail en extérieur, les pieds dans l'eau…

La technique 

“ Autoportraits de Rivières”

Une synthèse d'image, “dynamique”, 

qui va de la synthèse du son, à la synthèse de l'image.

 

        Dans mon travail, tout est finalement une question de transformation de réalités physiques en images virtuelles.

Exemples de  “synthèses de peintures” avec cette technique.

(Photographie de rivière).

(Photographie de rivière). 

        Ici, le but est de transformer la rivière en artiste peintre. Une fois l'installation du matériel nécessaire terminée, pour traiter et utiliser la lumière du soleil, le photographe va devenir une sorte de “journaliste sportif” qui va s'efforcer de capter les créations éphémères de l'eau en mouvement, au meilleur endroit, au meilleur moment, avec un simple cliché, mais aussi avec une part de chance due à l'imprévisibilité de l'eau en mouvement. Et il peut même arriver que cette chance puisse inviter un extraterrestre dans l'image!

 

les fantômes de la rivière, 

 

(Photographie de rivière). 

Dans la rivière, il y a aussi des fantômes,

(Photographie de rivière). 

le sage de la Tribu,

(Photographie de rivière). 

et même l'art du nu!

(Photographie de rivière).

(Photographie de rivière).  

        Pour être plus dans la démarche technique, tout commence par le domaine du son. La synthèse du son consiste à superposer des vibrations, jusqu’à reconstruire le son d'un instrument de musique virtuel. En utilisant une relation qui relie la fréquence vibratoire de l'eau, et le niveau de netteté du trait de lumière, obtenu par un reflet, la technique de prise de vue consiste, alors, à éclairer les différentes fréquences des ondes de la rivière, de façon à obtenir des images qui vont nourrir le sens de la vue avec “un spectre de netteté” complet. 

 

(Photographie de rivière). 

      La technique de prise de vue cherche de cette façon à satisfaire le sens de la vue sur le modèle de la satisfaction du sens de l'ouïe, quand le son n’est dit complet et agréable à écouter, que s’il n'a pas de manque, en étant constitué  d’un spectre vibratoire complet, composé des fréquences basses, médiums, et aigues, jusqu'aux fréquences les plus élevées synonymes de précision, “de netteté du son”.

 

(Photographie de rivière). 

      La rencontre de la lumière et des vibrations de l'eau produit alors tout un ensemble de traits,  des traits qui vont des plus flous, aux traits les plus nets, en un clic, pour synthétiser une image virtuelle, ou “semi virtuelle”, qui ne provoquera pas de sensation de manque dans l'image, parce que les traits dessinés pendant la prise de vue vont palier la disparition des détails, provoquée par la nécessité d'utiliser une pose longue, pour capter la poésie du mouvement de l'eau.     

 

(Photographie de rivière). 

        Ce n'est ici qu'un résumé de la démarche globale, car à cela se superposent d'autres méthodes pour obtenir ce “spectre de netteté”, et le résultat dépend aussi de bien d'autres paramètres, et de bien d'autres phénomènes physiques, qui compliquent considérablement l'obtention d'un résultat digne d'être vu comme étant une oeuvre d'art, quand on travaille avec les aléas de la nature et de la météo.

 

Le second pilier de cette photographie, bien au chaud, et en pantoufles…

“ L'Art Photographique d'Interférences ”

Une synthèse d'image, “statique”

qui va de la nature morte à la synthèse d'une autre image.

 

 

 LA PHOTOGRAPHIE? 

UNE QUESTION DE… 

“QUESTIONS ET REPONSES”

pour voyager 

DE LA RÉALITÉ à L'IMAGINAIRE

 

       La démarche photographique la plus simple est probablement celle de la lecture d'une réponse. La réponse lumineuse à une question posée par un éclairage sur des choses , le plus souvent, matérielles, comme nous-mêmes , des objets, un paysage. En choisissant l'endroit et notre position, au moment où  nous faisons notre photo, en réalité, nous choisissons une seule réponse lumineuse parmi une infinité d'autres possibles, émises par la scène éclairée. 

 

(Art Photographique d' Interférences).

        À cela s'ajoutent toutes les possibilités de réglages de l'appareil photo, et les déformations de son optique, qui vont, d'autant plus modifier, fausser, la lecture de cette réponse. Bref, le photographe ne fait que lire et capter ce qui le séduit, en écartant toutes les autres réponses, pour ne montrer finalement qu'une version involontairement “partisane” de son affinité avec la réalité de l'instant, qu'il immortalise avec son cliché. Aussi, j'adhére à la vision de certains de mes pairs, qui voient en toute photographie un mensonge, au moins par omission.

 

(Art Photographique d' Interférences).

       Alors, quitte à faire “des mensonges de lumière”, autant faire de jolis mensonges, motivés par de bonnes intentions et par l'amour de son prochain, sur le modèle d'un 25 décembre qui émerveille. “Oh, oh, oh.”  Alors, j'assume totalement ce mensonge, en allant encore bien plus loin dans la “désinformation à des fins esthétiques et de rêverie”, en choisissant d'agir aussi en amont, sur l'éclairage de la scène, pour faire en sorte que la question lumineuse posée soit encore plus “orientée et fermée”.

 

(Art Photographique d' Interférences).

        Tout ce processus revient à  imposer “une chaîne de tri", et de privations à la lumière, jusqu'à totalement dénaturer, et travestir la réponse lumineuse de la réalité physique de la scène, au point que l'image obtenue “en bout de chaîne” peut ne plus rien avoir en commun avec ce qui est présent devant l'objectif de l'appareil photo. Cette transformation a, alors, l'effet d'une synthèse d'image. Cette démarche fait aussi partie de mon utilisation de l'Art Photographique d'interférences, comme dans l'exemple du cliché ci-dessous.

 

(Art Photographique d' Interférences).

      Mais s'il s'agit d'induire le spectateur en erreur, ce n'est pas pour le tromper, ou pour le flouer, bien au contraire, paradoxalement, c'est pour l'inviter à libérer son regard, et s'autoriser une interprétation personnelle, en “cassant en morceau la réalité qui a tendance à enfermer l'esprit.

        C’est ce qui me permet d'aboutir à la photographie de villes et des planètes imaginaires, et de “peintures virtuelles”, comme ci-dessous.

Ici, une planète prise en photo sans télescope, puisqu'elle n'a jamais existé.

(Art Photographique d' Interférences).

Ici, une ville imaginaire composée d'interférences lumineuses.

 (Art Photographique d' Interférences).

Ici, un ciel imaginaire obtenu avec l'Art Photographique d'Interférences.

 (Art Photographique d' Interférences).

 

 

UNE DÉMARCHE ARTISTIQUE ABSURDE?

 

 

ARTS, SCIENCES, MAGIE,

ET CONCEPT PHOTOGRAPHIQUE

 D'UN RÊVEUR.

       Aujourd'hui , mon travail a pour but, principalement, de chercher de nouvelles voies artistiques en essayant d'augmenter le champ créatif de l'art de la prise de vue, à “ce qui n'existe pas”. Vouloir photographier ce qui n'existe pas, c'est à priori absurde, mais c'est aussi refuser de croire seulement , à ce minimum vital que nos yeux biologiques sont capables de voir, c'est à dire si peu de la réalité dans laquelle nous vivons . 

 

(Art Photographique d' Interférences).

      Cette prise de conscience de “l'ampleur de notre cécité quand nous voyons très bien” nous invite alors à essayer d'augmenter notre propre champ de vision, et notre capacité à voir plus de choses, via diverses stratégies. Déjà avec nos propres yeux et notre attitude, parfois avec une interface matérielle qui permet de voir autrement, comme un banal appareil photo, un télescope, un microscope (etc), ou voir, aussi, indirectement, par la déduction, en faisant le lien entre les effets et les causes, et ce qui peut permettre de faire interagir des notions venues de toutes parts. 

 

(Gouttes d'eau technique standard).

       Alors il m'a fallu apprendre plus, et apprendre des autres, et des autres disciplines, apprendre à décloisonner ma pratique photographique, après avoir compris ce qui n'est pas toujours vu comme une évidence:  pour innover en photographie je devais, d'abord, commencer par m'intéresser à tout, sauf à la photographie. 

 

(Art Photographique d' Interférences).

        Ici, l'union qui fait la force de l'artiste créatif qui essaye de relever le défi de la prise de vue “de ce qui n'existe pas”, tient, de ce fait, dans une communauté de notions issues des arts et des sciences et même d'un peu d'illusionnisme. Au final, un puzzle complètement fou, qui a dû aussi puiser ses pièces dans une (très) longue quête et réflexion, dont le contenu est récurent depuis des millénaires, sans doute un passage obligé pour tous les créateurs.

 

(Art Photographique d' Interférences).

         Une réflexion, un puzzle qui se perd parfois dans des considérations philosophiques et métaphysiques, puisqu'elle concerne l'interaction entre le conscient et l'inconscient, la perception, l'apprentissage, la modélisation, et la projection par une représentation mentale qu'on appelle une idée… L'idée, c'est quoi en réalité? Quels en sont les tenants et les aboutissants dans la vraie vie? Comment nourrir son terreau, pour qu'il soit toujours plus fertile? Comme le renard et “Le petit prince” de Monsieur Antoine de Saint-Exupéry, peut-on apprivoiser l'idée qui est farouche et indépendante, pour qu'elle vienne plus facilement, et qu'elle accepte de répondre plus naturellement à notre appel? 

 

(Art Photographique d' Interférences).

       Ce puzzle m'aura finalement demandé plus d'une décennie d'écriture et d'assemblage avant que commence à apparaître seulement l'ébauche d'une structure, d'une construction suffisamment lisible pour y voir, un sens, et un chemin à suivre, en partant de l'intuition indéfinissable de la personne humaine, pour ensuite parvenir à un processus complet, descriptible et reproductible, capable de permettre la construction consciente , jour après jour, d'une autre démarche photographique. 

 

(Art Photographique d' Interférences).

      Car vouloir “prendre en photo ce qui n'existe pas” impose de devoir mettre au point autant de nouvelles techniques de prise de vue que ce qu'il y a de thèmes artistiques qu'on souhaite aborder, et d'esthétiques à concrétiser. De plus, quand on veut se donner les moyens d'aller encore plus loin dans la qualité de ses oeuvres, il devient aussi nécessaire de concevoir son matériel prototype, destiné à faciliter le travail créatif, tout en améliorant la qualité  technique des clichés. Un matériel qui doit également permettre d'ouvrir la voie à de nouvelles applications.

 

 

 

 

Quand la musique inspire l'image.

 

 

LA MUSIQUE ET LE TRAIT,

ET LA MUSIQUE DU TRAIT.

 

        L'image et le son sont inséparables. Les mots qui parlent de musique sont aussi ceux qui parlent de l'image… Harmonie, clarté, mouvement, rythme, résonance, accord, dissonance, et tant d'autres. Aussi, quoi de plus logique que de vouloir faire de ma photographie une soeur naturelle de la musique. Quoi de plus naturel que de vouloir renforcer ce lien fraternel l et construire l'image photographique sur le modèle de la musique,  jusque dans sa relation avec la vibration et ses mathématiques. (Ci dessous une Harpiste et son instrument )

 

(Photographie de rivière). 

        Mais pas question pour moi de poser la moindre équation, car je n'ai jamais eu le niveau de compétences requis en la matière …Aussi, dans quelques années, j'envisage de collaborer avec un expert en mathématiques pour aller plus loin, et modéliser mes procédés. Pour le moment, apprendre de l'expérimentation, des principes généraux et de l'histoire est déjà bien suffisant pour alimenter mon cheminement. Je me limite donc aux notions essentielles et à l'histoire de la “construction” de la musique, qui est, à mon sens, un modèle universel, qui peut être, étonnamment, applicable à toutes les disciplines…

 

(Photographie de rivière). 

        Car j'ai appris qu'il y a bien longtemps, la vibration de la corde d'un arc aurait produit une vibration, un son. Au fil des siècles, ce son aurait été décliné en plusieurs dimensions. D’abord des gammes, puis des mélodies, puis des harmonies. La déclinaison, la multiplication, la juxtaposition et l'ordonnancement maîtrisé de cette simple vibration, de cette “brique fondamentale", a finalement abouti à la musique d'aujourd'hui, capable de nous faire ressentir des sentiments, des émotions, jusqu'à "toucher notre âme". 

 

(Gouttes d'eau et  interférences).

        Sur le plan uniquement matérialiste, la simple vibration d'une corde a finalement abouti à la naissance de toute “une industrie de la musique” (Une formulation  qui me fera, d'ailleurs, toujours “mal au cœur”). 

        Aussi un simple événement physique dérisoire peut aller jusqu'à être décliné en une industrie. On pourrait dire, par exemple, la même chose en matière d'électronique avec “l'effet transistor”, qui a donné naissance à l’industrie du semi-conducteur, permis de faire “exploser” la puissance de l'informatique, et des applications numériques dans tous les domaines, jusqu'à révolutionner notre monde!

 

(Photographie de rivière). 

       C'est sans doute pour cette raison que j'attache autant d'importance à ce qui n'a aucune importance. Surtout quand on a pu constater par soi-même à quel point “une ridicule petite goutte d'eau” pouvait révolutionner la vie d'un individu (voir plus loin). Aussi, c’est en m'intéressant aux détails “sans importance” de certains de mes clichés que j'ai pu trouver ma voie en matière de photographie. J'y ai découvert les premiers symboles de “mon alphabet, de mon expression écrite par la lumière”, via l'image captée par l'appareil photo. Des symboles qui naissent de phénomènes vibratoires, tout comme c'est le cas de la musique.

 

(Art Photographique d' Interférences).

        En matière de musique, l'écriture de la vibration a son propre alphabet. Elle utilise des notes dessinées sur la portée musicale d'une partition. Ces notes peuvent alors être transmises de génération en génération. 

         On peut voir une partition d'orchestre, comme étant juste "un bout de papier avec un tas de symboles” qui ne nous disent généralement pas grand-chose, sauf à être soi-même un Chef d'Orchestre ou un musicien chevronné. Mais l’interprétation de cette partition par les instrumentistes  apparaît, ensuite, comme un acte de magie pure, qui révèle le sens profond et subliminal de ce qui est écrit dans la partition, ce qui est pourtant invisible et informel, ce qui est si difficilement descriptible, puisqu'il s'agit, en réalité, d'une autre dimension, qui se cache au second degré, comme une dérivée de la formulation, présente dans toute forme d'écriture, et qui se traduit alors par l'émotion du vivant, ressentie intimement, par chaque auditeur, lecteur ou spectateur.

 

(Photographie de rivière). 

 

LE MYSTÈRE

 

 

       Aussi, le mystère qui me fascine sans doute le plus, est celui du mécanisme de la conversion d'une écriture formelle, et de sa lecture, en une perception, puis en émotion, via nos sens, jusqu'au “bon sens”.

       Alors je vis dans l'utopie de construire ma propre écriture, ma propre sémiotique de l'image,  par la déclinaison du trait de lumière en plusieurs dimensions, jusqu'à celle de l'émotion, en espérant obtenir de l'image, et de la brique fondamentale du trait, issu de la vibration, la vibration du spectateur lui-même, qui entrerait alors “en résonance avec l'image”, tout comme on perçoit  la musique. Finalement, rien de vraiment original quand on sait à quel point, et depuis toujours, l'image et le son, mais aussi ce qui anime le corps humain par l' "é-motion", sont intimement liés par le vibratoire.

 

(Art Photographique d' Interférences).

       Si cet objectif est donc illusoire, tant le projet touche à l'infini,  il n'en demeure pas moins que l'espérance de cette “terre promise” me porte et me transcende, jusqu'à oser être enfin moi-même, c'est à dire un individu unique, tout comme l'est chacun d'entre nous, mais avec le grand privilège de ne plus devoir y renoncer, pour enfin le savourer, et essayer d'en faire quelque chose, ici, un style photographique personnel, entre composition musicale, et composition de l'image, par une tentative de “retranscription de mon ADN” dans mes oeuvres...

 

 

DU PIXEL AU TRAIT

 

 

 

(Photographie de rivière). 

       C'est dans ce conteste que sur le plan conceptuel, en tant que photographe,  il me fallait changer de “brique fondamentale” pour bâtir autre chose. il me fallait “passer du pixel, au trait”. "Du pixel" qui est là pour témoigner avec la plus grande précision possible, notamment dans le cadre du reportage, “au trait, qui fait le lien avec le mouvement et la vibration, mais aussi, ”au trait", qui est là pour organiser la perte volontaire de l'information et libérer l'espace du rêve, loin de la précision qui peut enfermer l'esprit dans le devoir d'une interprétation juste et unique.

 

(Gouttes d'eau et  interférences).

     Alors je vous invite à vous libérer de vos obligations et à venir vous tromper avec moi, je veux dire rêver avec moi,  dans un échange, un partage libre et ouvert à tous, et à toutes les visions, quand le dialogue commence une ouverture qui tient en deux mots: ” On dirait…” 

 .

(Photographie de rivière). 

 

Et pour qui aimerait 

en savoir un peu plus…

 

 

  UN VÉRITABLE CONTE DE FÉE

DE LA VIE ORDINAIRE 

        Cette nouvelle approche de la photographie est née d'une promenade en campagne, un soir pluvieux d'automne. Je me promenais avec ma complice à quatre pattes. Le matin même, je m'étais acheté un nouveau smartphone. Pour tester son appareil photo, j'ai photographié une insignifiante petite goutte d'eau suspendue à l'extrémité d'une herbe. 

 

(Une goutte  d'eau pour changer de vie!).

        Son image a été un coup de foudre, et cette si petite chose m'a démontré  l'immensité de son pouvoir magique, car elle m'a véritablement offert une seconde vie,  totalement inattendue, surréaliste et exaltante. Depuis, jour après  jour, et inlassablement, elle s'amuse encore à faire déborder… mon imagination!

Un mot sur le contexte

 et les motivations…

POUR L'AMOUR DE LA LUMIÈRE

 

(Art Photographique d' Interférences).

         Aujourd'hui, le matériel de photographie et le matériel informatique ont fait des progrès immenses, et c’est une excellente nouvelle. Mais pour ma part, plutôt que répondre aux sirènes de l'IA et de l'algorithme qui nous proposent la facilité d'oublier une part de notre humanité, dans une “créativité préconçue et assistée”,  je vois dans ce progrès technique une chance inespérée d'avoir les moyens de sa propre recherche, des moyens désormais accessibles au grand public.

 

LE LABO DU LOISIR

 

        Car l'appareil photo qu'on dit “ordinaire”, est devenu incroyablement sophistiqué et puissant. Alors il ne tient qu'à nous de l'utiliser autrement, pour en faire l'instrument du “laboratoire de nos loisirs”, en jouant à la chasse aux trésors, en quête de nouvelles possibilités artistiques que la lumière nous réserve encore, comme autant de bonnes surprises cachées dans ses caractéristiques physiques.  

 

(Art Photographique d' Interférences).

       Car je suis convaincu que le photon n'a pas encore dit son dernier mot et qu'il n'est pas non plus “has been” face à la puissance, et à la facilité d'utilisation du “bit” informatique, quand il s'agit de produire une esthétique inédite. 

       C'est ce que je m'efforce, bien modestement, de montrer dans mon travail, par un retour à la racine de ma discipline , pour que repousse un autre arbre, entre photon et graphie, loin de la boucle du déjà-vu.

 

L'ŒUVRE À DOUBLE SENS,

 

       Sur un tout autre plan, pour ce qui est de la finalité de mes œuvres,  j'ai à cœur de proposer au spectateur une sorte de “partage de la propriété intellectuelle de l'image" en cultivant le doute, et en encourageant l'erreur d'interprétation du visuel, pour faire de la place à l'imaginaire de chacun. Car je ne veux pas être l'auteur d'oeuvres “à sens unique” où le créateur impose sa vision. Je crois que rien ne me fait plus plaisir que le spectateur qui voit dans ma création une part de son intimité, jusqu'à y trouver un peu de ce qui peut lui permettre de se ressourcer.  C'est pour cette raison que mes œuvres n'ont généralement pas de titre. C'est au spectateur de donner le nom de son choix à chaque photographie, en fonction de ce qu'il y voit…

 

(Art Photographique d' Interférences).

 

En souvenir de mes débuts, 

 

 

Les “ineauflores”

Les “ineauflores”

Les “ineauflores”

Les “ineauflores”

Les “ineauflores”

Les “ineauflores” 

Les “ineauflores”

Deux petites confiseries avant de voir le CV?

 

 Quand une simple promenade 

 vous offre une deuxième vie !